Pandemonium

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    [PREQUEL] L'oeil de la Fin

    Ly0
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    Message par Ly0 Mar 26 Avr - 15:13

    Ce qui suit, est une sorte de Préquelle non daté (pour des raisons qui ne seront pas nécessairement clairement expliqué ici) à laquelle les personnages cités pourront réagir MAIS ne pourront pas en prendre le contrôle. Vous pourrez préciser la nature de vos réactions, vos interrogations ou encore vos réflexions et sentiments au vu des situations décrites. Il ne s’agit pas là de moduler ou de prendre l’histoire en main, le récit se passe sans votre consentement, mais vous êtes cordialement invité à positionner votre vision du récit et vos priorités au travers de vos réactions.






    La Nuit de la Saint-Barthélemy


    Les ombres telles une valse macabre roulaient avec une déférence sinistre sur Le Marais alors que la ronde des Miliciens donnait, tel un fouet levant la pâte, du mouvement à l’épaisse mélasse humaine qui se pressait dans les rues. La Famine grondait dans les ventres comme dans les rues des Lambs à la manière d’une bête agonisante et puante. Sifflant sa grogne comme une sourde lamentation obsédante et aliénante. Le Marais était déjà un endroit nauséabond, mais depuis quelques semaines déjà il y régnait une odeur qu’il était difficile de caractériser. Pour Frederick Abberdine, c’était comme si la mort elle-même était allée rouler une pelle à chaque cadavre en décomposition au font du Marais et avais gracié d’un rot puant la misère de ces rues.
    Mais pour LUI, qui observais immobile ces rues depuis des siècles déjà, c’était bien pire que ça.


    Les Lambs étaient balayées par les vents et la pluie cette nuit-là, mais ça ne changeait rien, au contraire l’odeur semblais s’incruster encore plus profondément jusqu’à se graver dans la pierre de la Gargouille elle-même. Les feux luttaient contre le déluge au loin comme les torches des chasseurs de sorcières. Ici et là dans certains quartiers on avait monté des barricades, jeté des tables, des fauteuils, des livres à rue pour y mettre le feu. Les incendies soulevés par le vent tel des rafales ardentes propagèrent le cauchemar sur l’ensemble de la Cour des Miracles transformant la fosse des Lambs en un brasier ardent à ciel ouvert. Ici ou là, partout autour de lui il peut entendre les cris, les plaintes, les pleurs. Là-bas on appel à l’aide, ici on s’écroule au sol. Il ne peut rien faire, il est figé, incapable d’agir, prisonnier de son propre corps il ne peut qu’observer impuissant le monde qui suinte de sa gangrène. Il voie la misère qui remue dans tous les sens comme des vers sur un morceau de chaire pourris. La Milice urbaine cherche à maintenir l’ordre, mais le seuil à déjà été passé. Il le sait, d’ici, il a pu le voir, le sentir, le vivre ou plutôt le subir. La Milice lutte inefficacement contre une masse impossible à repousser, il est trop tard. Si seulement il avait pu leurs montrer les signes. Si seulement ils avaient voulu les voir.

    Muré dans l’esclavage le plus atroce de tous, celui du Silence de la sa propre Solitude, le gardien de pierre du haut de son perchoir avais vu le monde se faire lentement engloutir, puis digérer avant de se faire déféquer à nouveau par la même embouchure anale qui l’avais en premier lieu phagocyté. Erodé par la résignation des siècles passés, les fissures dans les fondations provoquées par la dilatation des matériaux sous l’effet de la chaleur, n’avais même pas attiré son attention. La bâtisse plia une première foi et deux autres fois encore avant que les enluminures de pierre ne cèdent. La masse de roche alla s’enfoncer lourdement dans le sol pavé juste à quelques mètres d’une fillette âgée de douze ou treize ans à peine qui avais trébuchée sur les marches de la bâtisse. Clara O’Dea fixa un instant le monstre de pierre qui venait de lui sauver la vie. Les colombages enflammés du dernier étage s’étaient effondrés et la fillette aurait été broyée et engloutie par les flammes si la Gargouille n’avais pas encaissé et dévier les débris. Et sa main bougea.

    La fillette sursautera peut-être, mais ne perdra pas son sang-froid. ‘’La petite main’’ attrapera d’un revers de bras le sac de babioles dérobés aux esclavagistes de la créature de pierre avant de disparaitre entre les débris.





    La crasse flottait littéralement dans les airs et la misère coulaient le long des murs empreints d’une sueur froide. Le vieille homme crachat une lampé de vieux malt contre la maçonnerie de la boulangerie. Lui aussi ce n’étais pas la première fois qu’il assistait à ce spectacle et pourtant, il était incapable de se souvenir exactement des ‘’faits’’. L’homme fit un sourire forcé pour masquer ses craintes avant de venir lécher le papier de sa cigarette à rouler. Il enfourna à nouveau le paquet de tabac dans sa besace avant de gratter une allumette contre la paroi sur laquelle le reste de whisky s’enflamma presque instantanément. Douglas McFinley se gratta une couille en portant la cigarette à sa bouche mais alors qu’il allait faire une remarque philosophiquement poétique sur la situation avant de tirer sur sa clope, une gosse des rues mal fagoté le bouscula et la mèche roulée de tabac s’écrasa dans une flaque de pisse au sol. Foutu guigne ! McFinley n’eut pas le temps de se retourner que déjà la gamine avais disparue. Un instant il s’arrêta pour regarder le mégot flotter dans l'urine, puis il s’accroupit pour le ramasser en le secouant comme une queue bien mole avant de le ranger avec d’autres dans sa tabatière pour le laisser à sécher.

    Le vieux schnok se relèvera après un instant en mettant la main à sa poche pour y chercher son tabac, sortira une petite feuille de papier qu’il roulera autour avec soin, avant de la lécher pour la refermer. A cour d’allumettes il embrase sa cigarette roulée sur les ruines fumantes du kiosque à journaux. Ce monde pue. Il a toujours pué – mais pas comme ça, ou plus comme ça – qu’est ce qui s’est passé. Ça doit remonter à cette nuit-là …




    La Gargouille se relèvera, apparemment libre de ses mouvements. L’explication la plus tangible qui traversera son esprit encore embrumé sera que son nouveau patron en a décidé ainsi, mais la bâtisse est en flamme, les émeutes déchirent les rues et pas de bourgeois paniqué qui vient crier des ordres à sa bête. Il peut sentir un parfum flotter dans l’air, mais l’odorat n’est pas son point fort et rapidement c’est la mort qui flotte dans l’air, faisant même plier les odeurs de cendre. Pour la Gargouille, ignorant tous des raisons de son éveil et semblant curieusement libre de ses mouvements alors que ses entraves sont toujours présentes, tout comme le vieux Gravedigger tout ça remonte à quelques mois déjà.

    La ville basse étranglée par le pouvoir corporatiste et tyrannique de Starrick Industries bouillonne d’une rage muette alors que les syndicats s’arrachent les derniers lambeaux de richesse qui subsistent encore dans les couloirs sinistres qui relie les rues de Cour des Miracles à celles des Halles. Les pauvres meurt de faim dans les rues, les cadavres s’entassent lentement et le fléau prolifère bientôt jusque sur la ville haute. La famine frappe jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, mais étrangement, cette misère ne sera que de courte durée pour ces élus de l’île de la cité. Là où d’un côté de la Tamise un peuple meurt de faim, de l’autre côté du fleuve, ils mangent de la viande, boivent du bon vin, festoie et gaspille à foison. La réaction ne se fera pas attendre et les émeutes commenceront. L’ampleur du régime de la Terreur mis en place par Starrick prendra un nouvel essor poussant les Dantonistes à s’unir aux révolutionnaires. L’église des trois Mondes elle, annonce la fin de ce monde et l’ascension du prochain alors que la chambre ecclésiastique souveraine du centre soutient le régime et appel a un retour au calme. En quelques jours à peines, la ville basse connaitra ses heures les plus sombres de son histoire, du moins de mémoire d’hommes.

    Mais là où certains ne voient que les feux et les cris, certains autres, par-delà les cendres y voient un écho. C’est le cas notamment de la Gargouille et de Gravedigger qui se retrouveront entrainé dans le chaos des rues. Les deux protagonistes sont, en partie du moins, conscient du fait que la situation a dégénéré depuis un incident qui a eu lieu dans la zone des Slums. (Vous pouvez décrire la nature de vos investigations et vos priorités en la matière si tant est que la situation attire votre attention.
    Note : la Gargouille sera en mesure de prendre une forme humanoïde si elle le souhaite)



    Il y a quelques mois de cela un corps a été retrouvé le long du vieux canal qui passe au travers de la zone crapuleuse. On raconte que le corps était dans un état de décomposition excessivement avancé et qu’il était impossible pour la Milice de savoir d’où il pouvait provenir. L’affaire sera rapidement classée par la Police Secrète et la Milice quant à elle sera de toute manière sollicitée par d’autres faits étranges, une maladie d’un genre nouveau semble se rependre au travers de la ville basse comme une trainée de poudre. En quelques heures à peine après que soit diffusé le communiqué de la Milice, les Ponts de l’Île de la cité seront tous levé.

    Ces évènements coïncides pour la Gargouille et Gravedigger avec un ‘’Bug’’ dans le Rêve. Les deux individus peuvent prétendre avoir eu une ‘’divergence’’ dans le Rêve. Les Divergences sont en général traquées par la Police Secrète ce qui souligne si cela devait encore être nécessaire le caractère étrange de la situation. McFinley et la Gargouille ont été dévié du Rêve commun explorant et interprétant chacun à leurs manière un Rêve qui leurs était propre et personnel. Pour le vieux chasseur les Anciens sont en cause et son fusil le démange alors que la Gargouille pense à d’autres secret enfouie sous les eaux saumâtres de la Tamise. (Observateur silencieux, la Gargouille à toutes les connaissances de ces évènements et le Vieux Schnok étant du genre à trainer toujours là où il ne faut pas, ces informations seront remonté jusqu’à lui. La Gargouille semble en partie guidé par celui ou celle qui l’a libéré de son entrave de pierre alors que le vieux chasseur dispose de dons et d’une maitrise lui permettant de voir les choses caché derrière le rideau de la réalité. L’un orienté et l’autre capable de la chose, seraient en mesure de prendre conscience du premier. C’est-à-dire que l’attention de la Gargouille sera attiré vers le vieille homme, le même clochard que la créature avais déjà vu passé mainte foi dans les rue, mais qui avais ce côté un peu étrange qu’il dissimule peut être moins maintenant. Pareille, le Vieux, captera rapidement la nature magique et la véritable nature de la Gargouille.)

    Rapidement pour les deux protagonistes, la ville basse s’effondre autour d’eux et seul Starrick semble contempler le spectacle avec un calme malsain. Les rues sont le théâtre d’affrontement entre ‘’Crève la Faim’’ et la Milice Urbaine. Autour de la Gargouille comme pour le Vieille homme, les gens Meurs, de la Faim, de la Maladie ou dans les affrontements. Et plus la haine monte, plus l’odeur grandit, les gens s’effondrent sous la puanteur dans certains quartiers, les murs deviennent plus sombres, physiquement plus noir comme recouvert d’une sorte de graisse. Le vent fait grincer les murs de Yarnaham à la manière de la mâchoire d’une bête alors que les hommes d’Abberdine emballent un autre corps étrange rejeté par le canal…
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    Message par Lior Mar 26 Avr - 20:05

    Le RP est très chouette, bien glauque, etc., et le style avec les variations de taille de police rend très bien aussi.

    Ne sachant pas spécialement ce qu'une Divergence dans le Rêve peut signifier et être exactement, au delà des implications de recherche par la police secrète, je ne vais pas pouvoir développer des masses niveaux réflexions. Le Pétrifié étant un good guy, contrairement à La Vieille, il utilisera sa liberté pour avant toute autre chose chercher à établir un refuge sain, en premier lieu pour les enfants dont la famille succomberait. Son ancienneté peut justifier, à mon sens, qu'il ait des notions médicales suffisantes pour comprendre le processus de quarantaine et limiter au maximum la propagation de l'infection à ceux qui sont dans le refuge. Les petites mains et autres voleurs peuvent être mis à contribution pour acheminer de quoi faire survivre par troc, les prostituées seront surement prêtes à contribuer pour nourrir leurs mômes à l'abri, etc.

    La deuxième priorité serait de mener l'enquête sur le problème en lui-même - la gargouille n'aurait pas tendance à foutre son nez dans la révolution d'une population dont il ne fait plus partie depuis trop longtemps. En tout cas, pas après seulement quelques heures/jours de libertés. Par contre, chercher l'origine du fléau, quitte à brusquer quelques nobles (après tout, il connait les familles puisqu'elles restent toujours les mêmes), casser quelques nez (ou quelques crânes) n'est pas un problème.

    Il aurait tendance à faire remonter les informations pertinentes aux médecins et/ou amis du peuples qui seraient en position logistique d'y faire quelque chose. Lui-même se limiterait à faire passer les infos aux bonnes personnes, et à participer plus activement à un éventuel fracassage de gueule des problèmes et/ou responsables. Il ne prendrait part à l'aspect scientifique/magique/médical que s'il ne trouve personne d'autre - d'une, parce que ça n'est pas sa spécialité, même s'il aurait logiquement quelques connaissances héritées de sa longue existence, et de deux, parce qu'il reste passablement détaché (toujours dans un premier temps, en tout cas). Il cherchera plutôt à faire en sorte que les "civils" puissent régler le problème et y faire face s'il devait resurgir, plutôt que de le régler lui-même et les laisser se démerder la fois suivante.


    Je ne sais pas trop quel genre de développements tu attends, donc bip moi si tu voulais plus/autre chose.


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    Message par Old_Lantern Dim 1 Mai - 15:12

    J'ai lu et c'est très sympa, j'aime bien l'ambiance glauque et aussi la typographie comme l'a souligner Yoav avec les différente taille de caractères qui font un peu bande -annonce ou intro jeux video.


    Le vieux Schnock va se rouler une nouvelle cigarette et avoir un air aigri, voilà qu'on l'empêche de s'asseoir sur son banc préféré a rien faire pendant des heures, avant de partir observer ce qu'il se passe dans les rues histoire de comprendre un peu cette nouvelle maladie. Voir si ça lui rappelle pas quelques choses du bon vieux temps et si il pourrait donc faire un lien avec quelqu'un (personne ou groupe) ou quelque chose (Anciens ou autre) même si dans son esprit il est déjà presque sûr que se soit l’œuvre des Anciens de prêt ou de loin d'après ce que j'ai compris.

    Remonter la source donc, quitte a devoir replacer quelques coup de Pelle ou de fusil a canon scié (voir ci dessous) pour avoir ses réponses. Il enterrera le cadavre si jamais il devait y avoir un mort comme il le fait à chaque fois.

    En annexe il pourra aussi potentiellement limiter la propagation du fléau en enterrant rapidement quelques cadavres et éviter qu'ils trainent un peu trop longtemps à l'air, il n'est pas Gravedigger pour rien.

    De base il ne viendra pas se mêler au révolutionnaire, d'un côté ils l'arrangent vu qu'ils font beaucoup de lumière et de bruit ce qui lui permet de passer plutôt dans les ombres.

    Si jamais Papy devait croiser la Gargouille dans son enquête, il irait assez droit au but histoire de clarifier son rôle et son implication dans tous ce bordel.

    D'un autre côté, il est content parce qu’il ne croise pas l'autre vieille bique et ses maudits pigeons !

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    Message par Lior Dim 1 Mai - 15:44

    Si rencontre il devait y avoir, Rocky Gravelface (lointain ancêtre de Bill CasseCaillasse, je suppose) est prêt à coopérer. Il n'a pas spécialement de préjudice contre le Gravedigger, ni contre les alliances de circonstance.


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    Message par Ly0 Lun 2 Mai - 13:43



    @ Cédric : Gravedigger sais beaucoup plus de chose que ce que je suis en mesure de communiquer aux joueurs pour le moment – il est évident que je tiens compte à titre personnel des acquis et de l’ancienneté du personnage. Néanmoins il ne m’est pas possible de ‘’spoiler’’ l’histoire qui reste en premier lieu à découvrir. La particularité de ces ‘’personnages secondaires’’ que vous interpréterez pleinement dans quelques mois sera que : LE PERSONNAGE SAIS – Mais le JOUEUR NE SAIS PAS. Il en résulte en matière de règle un système simple, à savoir les réussites majoritaires et les réussites automatiques. Il suffit donc pour la vieille dame ou pour le chasseur de dire ce qu’il souhaite faire et dans 90% des cas c’est ainsi que les choses se passeront. C’est un GamePlay que vous connaissez déjà bien puisqu’il fait référence aux séances FullRP. Ainsi même si le joueur s’interroge encore sur le fléau mais qu'il présente les actions de son personnage en adéquation avec l’intrigue, Gravedigger, saura trouver les réponses et remonter la piste, mais les choses ne seront pas nécessairement révélées immédiatement. Ce type de personnage par exemple, ne sera donc pas non plus prit de court ou handicapée dans les situations en question. Il bénéficie donc de Réussites Majorées pour toutes les actions décrites ou induites par le joueur concernant le sujet de recherche ou d’intérêt. Ainsi ici : Gravedigger bénéficie de réussite majoré sur toutes les descriptions et enquêtes ET évènements liés proprement et essentiellement au fléau.


    @ Yoav : La Divergence est ce qui est perçu comme une anomalie dans le Rêve. La Divergence, selon le décret sur les Equations du Parallélisme Substitutionnel analyse que des mouvements incohérents et différentier peuvent se formuler dans le Rêve commun. Ces écarts justifie de l’apparition d’un nouvel inconnu dans la formulation aussi appelé ‘’Bug’’ – Les ‘’Bug’’ engendrent un écart de valeur qui s’il n’est pas corrigé peut impliquer un ‘’Effondrement Systémique’’. Un Effondrement Systémique provoque à l’échelle sociale une régression Psychique observée sous la forme de paranoïa, de crises d’angoisses, d’attaques de paniques, de psychose ou encore de dédoublement de la personnalité qui sont susceptibles de se propager comme une infection virale.







    La Nuit de la Saint-Barthélemy


    Cris, hurlements, explosion et sanglots d’agonie, Yarnaham tout entière semblait vibrer telle une flatulence sourde et ronflante entre les replis flasques d’un obèse couché sur le flan. La révolte grondait dans les rues et alors qu’on pensait cela impossible le ton avait monté encore d’un niveau. L’initiative de la Gargouille de mettre en place en refuge et un dispensaire médical fut salutaire pour de nombreux blessés, mais rapidement il due se rendre à l’évidence, le féaux n’avais rien de connue. Les quelques volontaires triés sur le volet possédants des notions en matière de premiers soins ne pouvaient pas faire grand-chose pour les malades et le médecin qu’il fallut un peu secouer pour le convaincre de ne pas fuir lâchement était épouvanté plus que dépassé.
    Sur ce point, la Gargouille ne pouvait pas vraiment en vouloir au docteur puisque le Mal était en effet des plus perturbants et des plus étranges. Les malades pouvaient sembler parfaitement sain de corps et d’esprit pendant un instant et sombrer dans de profonds hurlements accompagnées de très violentes convulsions allant jusqu’à les plier en deux au point de faire se rompre leurs vertèbres  et leurs os. Leur sang était noir comme de l’encre, l’iris de l’œil se déchirait transformant sa surface et l’étalant sur le blanc d’œil. La peau devenait pale et fine au point que le moindre frottement provoquait des saignements noirs et des pertes de lambeau de peau aqueux et visqueux. Les patients souffraient outre les douleurs inclassifiables, de paranoïa, de crise de schizophrénie ou de démence sévère. L’instant d’après, l’individu pouvais retrouver une couleur de peau normal et se sentir mieux. Les plaies les plus sévères avaient l’air d’être en bonne voie de guérison et les plus bégnines avaient simplement disparu. Le malade était alors en mesure de tenir une conversation et même de participer aux efforts du refuge … avant d’ouvrir la jugulaire d’un autre patient en lui vomissant du sang noir dans la bouche.

    Les précautions mises en place semblaient efficaces dans un premier temps, mais rapidement la Gargouille s’aperçut que soit, il y avait une brèche dans la quarantaine, soit le Virus se propageait à un autre niveau. Car il s’agissait bien d’une Virus, le chimiste qui travailla quelques heures avec l’échantillon avant de succomber aux mêmes symptômes avais pu isoler le pathogène, mais pas d’en comprendre le mode opératoire.

    Plus étrange et perturbant encore la Gargouille avais pu voire distinctement le liquide noir, s’écouler de la table d’analyse et se déplacer sur le sol sous la forme d’une ligne bien droite en direction de la sortie la plus proche. Une foi infecté, le sang est comme manipulé ou possédé et de toutes évidence capables de se mouvoir indépendamment. Mais ce qui effraya le plus le Vieux roc était le fait qu’en passant la pièce aux flammes, une flaque de sang noir sur le sol se déplaça pour s’isoler et se préserver des flammes sous un casier. En le déplaçant afin de l’exposer, la flaque réagit violemment en se tordant et en formant comme des tentacules qui frappèrent tel un cobra la main du bénévole qui venais de pousser le mobilier. L’homme fut pris d’une forte fièvre à peine quelques minutes après l’exposition, puis les symptômes disparurent aussi rapidement qu’ils étaient apparus. En l’observant, la Gargouille s’aperçut que lors de très bref moments l’homme avait un reflet atrocement morbide, pale, le visage tuméfié et affligé de veines noires. Toujours plus angoissant, alors même que l’homme se déplaçait ou tournait la tête, le reflet restait encore immobile quelque seconde à fixer la Gargouille ou un autre patient hypothétiquement encore sain. Rapidement le bénévole demanda à sortir, et le refus qu’on lui imposa provoqua des excès de colères qui nécessitèrent de le contraindre à obéir. La modification du comportement des malades était un des aspects les plus difficile à gérer, passant de l’hystérie, à la dépression la plus profonde, des appels au meurtre aux tentatives de suicides en passant par les phases de joie ou de simple retour à la normal. C’était comme si dix personnes différentes habitaient le même corps. Et des corps, il commençait à en entasser – Il devait bien l’admettre, il le cachait, mais à lui-même, il ne pouvait nier la vérité. Ce fléau, était effrayant et incontrôlable, il était pour ainsi dire impuissant et si cette descente dans l’horreur ne suffisait pas, il remarqua que certains cadavres avait disparu de leurs sacs macabres.

    Les sacs ne semblaient pas avoir été éventré ou découpé et il subsistait au fond de la bâche un liquide noir poisseux et visqueux comme du pétrole – on aurait dit une flaque de diarrhée noire tout droit sortie de la bouche d'un lépreux et qui aurait tournée et caillée comme une croute de fromage mal affiné. Le Vieux gardien n’eut pas spécialement le temps de partir mener ses investigations sur la question, que la Police Secrète débarqua en grande pompe et pris le contrôle de l’abri.


    La Gargouille eu juste le temps de voir la Gardes Noires comme on l’appelle aussi, enfermer tout le monde dans la dernière pièce avant de fouiller et mettre sous scellé tous les documents relatifs aux observations du virus. Pour la Gargouille il est alors évident que le ministère avait donné l’ordre de faire disparaitre l’endroit, les preuves restantes, ainsi que les réfugiés et les malades de l’abri. (Libre au joueur de définir sa réaction, la Police Secrète est composé de gardes d’Elites disposant d’un armement de classe expérimentale. La Gargouille sais, que ces adversaires ne sont pas gérables directement dans les dispositions et prétentions actuels. Une Bombe HIT est amené et amorcée l’abri – une foi lancée le minuteur n’offrira qu’une fenêtre de quelques minutes avant que la zone parte en fumée)




    Plus loin en villes les affrontements entre les révolutionnaires et la Milice Urbaine se poursuivaient. Mais ‘’Les Crèves la Faim’’, nom du mouvement qui fut attribué à ceux qui s’associaient à la révolte étaient vue du haut de la tour Starrick comme une masse de vermine puante et grouillante, affolée par l’appétit dévorant que lui inspirait le cul rondouillard et dodue du nobliau, qui copulait à la vas vite une putain, dans l’insouciance la plus totale de l’autre côté du pont. Ruppert Ferris tortionnaire et despote industriel fut aperçut en train de sortir à la hâte des bâtiments de Starrick. Le grand patron des industries métallurgiques Starrick tirait sur une corde en crin qui serrait le coup d’un gamin qu’il trimbalait avec lui comme un vulgaire cabot. Le sadique criait et ‘’molardait’’ au visage du môme lorsque les petites jambes n’avançaient pas assez vite. Le gros lard semblait mécontent et grognait dans les pans de sa redingote sur tout le chemin qui le séparait de sa carriole – l’attelage l’amènera à nouveau vers la vaste zone industrielle de Southwark ou il disparaitra entre les usines avec son escorte de gros bras.


    Les grilles de la zone industrielle se refermaient alors que sur le trottoir d’en face passais un homme trainant d’un bras une  large charrue. La remorque du vieux Shnock était replis d’un entassement de cadavre livides et visqueux, aux visage décomposés à la façon d'un résidus ménopausée puant et suintant la mort comme une masse de merde mélangée et montée en mousse pour en faire un régale trois saisons pour les mouches. Le mégot de cigarette rougeoyant à son bec, ''Gradi'' déchargeât son ‘’paquet’’ comme un ptit gros souffrant d’une chiasse aigüe dans la terre du vieux cimetière. Alors que le vieux chasseur pestait après la puanteur, l’homme de pierre qui le suivais déjà depuis quelques minutes ne lui avais pas échappé. La gargouille était allée se trouver un perchoir pour l’observer – mais c’était l’observateur qui était observé par l’objet de l’observation … enfin bref la philosophie des choses et des genres ainsi que la natures des faits c’est le genre de conneries que radote la veille timbré. (Libre aux deux joueurs de définir la nature et les précisions de leurs échanges. A ce moment les investigations et analyses de Graveddiger ne lui permette pas plus qu’à la Gargouille de connaitre l’origine du fléau exacte du fléau – néanmoins les spéculations du Chasseur de même que ses propres analyses des corps indique selon lui une nature occulto-mancique. De même l’absence apparente de la vieille ne lui inspire rien de bon. McFinley avais sa théorie et son rôle ancien reprenais tout son sens en ce moment. De même à ce moment pour la gargouille, le vieux Schnok est aussi celui qui pourrait avoir un lien avec la disparition étrange des cadavres)


    Le chasseur était plus habitué encore que la gargouille à ces révoltes et ces émeutes, mais cette foi il fallait bien admettre qu’il y avait des circonstances aggravantes. Tout d’abord la famine et la gale dans les rues et les orgasmes gastronomiques des riches. Ensuite cette peste sinistre qui s’étend aléatoirement au travers de la vieille ville. Enfin des regroupements criminels associé qui profite du chaos pour s’approprier des marchandises et des armes, des filles aussi... Violer des filles dans un coin sombre quand c'est le bordel partout ailleurs, c'est gratuit et ça vide les couilles - c'est quelque chose qui se fait c'est tout.. Difficile de savoir en réalité si tout ça pouvait amener un dénouement positif. Pour McFinley  c’était la même rengaine qui recommençait.

    Le vieux schnock avançait à contrecourant du flot révolutionnaire en terminant de rouler sa clope. Plusieurs heures déjà qu’il traquait la petite salope d’enfants de putains sortie du cul de l’enfer lui-même qui avait à nouveau répandu cette saleté. Une chose est sûre cette merde à pas refait surface par hasard et cette saleté, il l’avait déjà vue dans le passé, il y a excessivement longtemps – à l’époque de Birgenwerth. A cette époque on …
    … Le vieille homme fut arrosé des pieds à la tête par le passage d’une automobile à flux de vapeur torique Tokamak lancée à pleine vitesse au travers des rues délabrées. Gravedigger resta un instant sans bouger, puis il baissa les yeux lentement vers le vermicelle détrempé qu’était devenue sa cigarette roulée – le vieux chasseur soupira avant de mettre la main à sa poche pour ranger le mégot mouillé dans sa tabatière pour le laisser sécher avec les autres.


    Le bolide lancé à pleine vitesse, déboula dans la grandes cours des Halles où les devantures des magasins n’étaient plus que ruines. Après un dérapage qui fit résonner le crissement de pneus jusqu’aux alentours des ponts, le véhicule s’immobilisa sur la place centrale. Digger qui se dirigeait dans la même direction se mit à sourire en voyant trois Chevaliers de l’assemblée centrale du haut conseil de la Table Ronde descendre de l’automobile. Les trois assermenté pavanaient avec armes, armures, colifichets et bijoux artefacts de grandes qualités – rien d’insurmontable pour le vieux chasseur, mais à trois contre un quand même suffisamment pour monopoliser toute son attention et lui faire perdre pas mal de temps – Mais ça serait marrant se disait-il. Mais le sourire du vieux retomba comme un flan pourris lorsque l’un des chevaliers utilisa l’une des bagues de la chevalerie pour activer un mécanisme dans le sol. Un ensemble de vibrations et autres bourdonnement se firent entendre puis les trois Chevaliers remontèrent dans la voiture.

    Là ça commençait à sentir sévèrement le saucisson qui aurait trop servis de godemichet à la femme du boucher. S’ils en venaient à faire ça c’est que le merdier était  plus grave encore qu’il ne le pensait - et c’était beaucoup plus tôt que d'habitude. Ces abrutits  ne faisaient qu’aggraver un peu plus la situation à chaque foi.
    Il avait bien essayé de les avertir, de leurs faire comprendre, de leurs expliquer. Oh Oui ! Ooh Putain de foutre Dieu sodomisé à sec !! Putain que Oui !!! Et plusieurs foi il a essayé, de différentes manière déjà – mais ça ne changeait jamais rien. Mis à part qu'il était persona non grata sur l'île de la cité et qu'il a du écrouer de plusieurs peines d'emprisonnements pour vandalisme, sévices corporels et agression verbale caractérisé à l'encontre du haut conseil. Mais ils restaient fermé au discours et ils étaient bien plus coriaces, dangereux et à même de déployer moyens et disposition pour imposer leurs points de vu même à des trucs comme Digger. Au centre ils savaient autant voir même bien plus de choses que le vieux Schnok et la vieille folle réunis ... et ils étaient d’accord avec ça et le prix leur étaient égale – le profit les intéressaient bien plus.

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    Message par Lior Lun 2 Mai - 14:17

    OMG certaines de ces images que tu utilises Razz
    Et j'ai noté pour la divergence. Ce monde est plus glauque à chaque fois que t'en parles.




    Concernant la Police Secrète, la gargouille utilisera ses talents de caméléon minéral pour faire partie des murs, sauver autant que possible des notes si tant est qu'elles aient pu prétendre à une quelconque pertinence. On peut imaginer qu'il n'est pas né de la dernière révolution et que le refuge a donc plusieurs issues dont certaines discrètes, comme un accès aux égouts. La priorité serait de faire évacuer le maximum de gens par ce biais, vu que la Police Secrète se posera des questions si la bombe n'explose pas, et qu'ils attendent surement devant pour empêcher les fuites.

    Les gens qui sont supposés "sains" doivent partir en premier, et ceux des "malades" qui peuvent être sauvés seraient orientés vers un refuge de fortune dans une quelconque salle souterraine comme il en existe probablement rattachées aux strates des égouts. Il est évident que c'est une solution qui nécessite de mettre en place des gens capables de tenir une arme et garder à l'écart les choses qui trainent certainement dans le noir.

    Si jamais l'option de refuge alternatif n'est pas viable, les gens "sains" seront encouragés à se disperser. La gargouille empêchera par contre les malades de retourner contaminer le reste de la population, même si ça doit vouloir dire de les bloquer pour que la bombe HIT les incinère vivants.

    Si jamais l'évacuation discrète n'est pas possible, la gargouille essayera de faire sauter le verrou pour que les gens puissent se ruer dehors et submerger la police secrète en mode troupeau paniqué/foule en colère. Pas spécialement parce que ça sauvera qui que ça soit, mais parce qu'en ce qui le concerne, si les innocents doivent mourir, les coupables peuvent bien crever avec.

    Rocky est habitué à l'impuissance, ça fait 5000 ans qu'il suit le cycle de vie des quartz et granits. Il ne va pas spécialement se décourager, juste continuer à faire de son mieux pour endiguer d'un côté, et monopoliser le reste de ses possibilités pour essayer de trouver les ressources/informations/alliés qui permettront de trouver une issue grâce au temps qu'il essaie de leur donner pour le faire.



    Concernant l'observation de Schnocky McFinley, se sachant repéré il viendra à découvert et commencera la conversation en suggérant d'entasser les corps dans une zone de terre battue défrichée pour qu'on puisse voir si quoi que ça soit essaie d'en réchapper, et leur mettre le feu avant d'enterrer quoi que ça soit. Si jamais le personnage qui sait des trucs que le joueur ignore répond et éventuellement partage des informations pertinentes dont il dispose qui puissent faire avancer la compréhension du problème par Face de Gravier, ça sera encore mieux.



    En ce qui concerne la Vieille, elle est allée siroter des margaritas sur Immortem.


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    Message par Old_Lantern Jeu 5 Mai - 15:05

    OMG certaines de ces images que tu utilises Razz
    Et j'ai noté pour la divergence. Ce monde est plus glauque à chaque fois que t'en parles.

    Je suis d'accord Shocked

    Mais sinon c'était sympa à lire.

    Papy Digger, fera volontiers connaissance avec le morceau de Granite et est disposé a collaborer même si pour lui toute cette histoire ça va encore finir en Bouillabaisse trop liquide sortit du cul d'un vieux croulant qui à la chiasse.


    Question : Le machin activé par les chevaliers, je suppose que ça doit être un truc qui va faire boom ou un truc dans le même style, genre nettoyage de masse, mais ça à quel portée ou temps d'activation ?


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    Message par Ly0 Jeu 16 Juin - 16:01

    @ Cédric : Ce qui suit, répondra à tes questions.
    @ Tous : Ce qui suit, se passe en même temps (les différentes Résurgences).




    Première résurgence : Refuge du Passage de la Sorbonne
    La Garde Noire se retiraient du refuge tout en ramassant encore çà et là certains papiers griffonnés à la hâte par le médecin volontaire/contraint, que l’on pouvait encore entendre hurler son innocence, plaider la confusion et souligner sa pleine santé jusque sur les faubourgs de l’Avenue des Medicis. La voie semblait dégagée vers la pièce du font et Rocky s’enfonçait furtivement au travers de la pièce centrale, passant d’un bureau à l’autre, glissant malgré sa stature imposante au travers des ombres comme un assassin pleinement expérimenté. Mais alors que la Gargouille arrivait à quelques mètres à peines du verrou de la porte, un Garde Noir surgit de nulle part surprenant le héros de pierre en pleine tentative d’effraction. La différence de potentiel entre le garde de la police Secrète et Rocky n’était pas à démontrer, le garde fut bien plus réactif que la Gargouille malgré l’ancienneté de cette dernière. Une vibrolame se planta droit dans son thorax provoquant de violentes convulsions chez le Héro qui fut paralysé pendant quelques secondes supplémentaires. Des secondes largement suffisantes pour multiplier les opportunités du Garde Noir qui lâcha deux rafales successives de mitraillette qui perforèrent profondément le corps de la Gargouille. Suffisamment profondément pour que Rocky note clairement que ces soldats d’Elite utilisent des munitions perforantes de très bonne factures puisque la seconde rafale avais même perforé son corps à certains endroits. De toutes évidences, ces soldats une foi déployée, ne se soucie pas spécialement des dommages collatéraux. Basé sur son expérience et son âge, sans la résistance naturelle de son corps, la rafale aurait traversé les murs friables et continué leurs courses encore quelques mètres plus loin dans la rue. Mais Rocky n’étais pas le seul à avoir fait le constat puisque le Garde, loin d’être aussi facile à berner que la milice urbaine, remarqua l’étrange résistance du corps de Rocky. Mais le minuteur de la bombe défilait et un simple regard sur le décompte le dissuada de mener plus loin ses investigations.
    Le Garde Noir quittait les lieux sans un regard en arrière et bien que toujours en vie, la Gargouille voyais ses mouvements considérablement altérés et ralentis. Trop pour espérer autres chose que voire les trois derniers chiffres défiler ... Dans le prolongement de la bombe, une silhouette, celle d'une femme aux cheveux roux qui lui tend la main.



    Seconde résurgence : Gare Chatelet – les Halles
    Le vieux Schnok avait compris ce qu’il se passait, sans attendre il courut vers le dispositif. Quel porté ? Quel temps d’activation ? Autant de questions et si peu de temps – d’autant qu’il ne maitrisait les connaissances de la chose qu’à moitié. Enfin au tiers, bon ok au quart …. Mais un bon quart … Bordel ! S’il n’avait pas autant bu ce matin-là il aurait pu y prétendre à ce ‘’bon quart’’. Là on était plus sur un petit quart du quart …
    Rien à faire, sa mémoire lui faisait encore et toujours cruellement défaut et ça ne voulait juste pas revenir. Une douleur de plus en plus vive compressait sa tempe gauche à lui en faire sortir le cerveau par l’oreille droite. La tête lui tournait alors que les vapeurs d’alcool remontaient dans sa gorge. Au il pensa bien un instant essayer les ponts, mais ils étaient tous relevés et la masse qui s’était agglutiné sur les quais pour fabriquer des ponts flottants étaient tel une marée humaine infranchissable. Il se ferait rejeter en arrière comme le ferais les vagues qui chahuteraient un morceau de bois pourris sur la plage. Le sang coule le long de sa tempe,  il renifle et crache un glaviot sanguinolent sur le côté. A genou au milieu des halles vides, il chercha un instant du regard sa vieille compagne défraichis, comme pour trouver peut être un visage familier qui comprendrais, … sans succès. Une fois de plus il se retrouve seul. Il se sent partir …



    Troisième résurgence : Refuge du Passage de la Sorbonne
    La Garde Noire se retiraient du refuge tout en ramassant encore çà et là certains papiers griffonnés à la hâte par le médecin volontaire/contraint, que l’on pouvait encore entendre hurler son innocence, plaider la confusion et souligner sa pleine santé jusque sur les faubourgs de l’Avenue des Medicis. La voie semblait dégagée vers la pièce du font et Rocky s’enfonçait furtivement au travers de la pièce centrale, passant d’un bureau à l’autre, glissant malgré sa stature imposante au travers des ombres comme un assassin pleinement expérimenté. Mais alors que la Gargouille arrivait à quelques mètres à peines du verrou de la porte, un Garde Noir surgit de nulle part et tourna la tête vers le mur ou se trouvait Rocky. Le garde s’arrêta un instant pour fixer le mur, il s’approcha même de quelques pas comme s’il avait noté quelque chose d’étrange. La gargouille sentis son sang se glacer encore d’avantage lorsque le garde attrapa sur son front ce qui semblait être un dispositif de scan, mais la voie d’un autre garde Noir à l’extérieur ainsi qu’un bref regard vers le minuteur de la bombe, le dissuada de mener plus loin ses investigations. Il jettera un dernier regard vers le mur avant de se déplacer rapidement vers la sortie. Le pouvoir Caméléïforme de la gargouille avait réussis de justesse à duper le Garde puisque l’effet tomba quelques secondes après qu’il se soit retourné. Rocky arracha la serrure à pleines mains et rapidement les premiers commencèrent à sortir de la pièce en se bousculant les uns les autres. Malgré toute la bonne volonté de Rocky, les blessés et les malades étaient pris de paniques, mélangé les uns aux autres, le médecin criait agrippais tout ce qu’il pouvait pour s’extirper de la masse tout en tenant un bout de chiffon fermement appuyé sur sa bouche. Les plus forts marchaient sur les plus faibles pour s’engouffrer vers la sortie. Rocky était pris au milieu de la masse. Un vacarme bien trop marqué et brouillon qui contrastait soudainement avec les bruits à l’extérieur qui cessèrent soudainement. Suffisamment notable pour que tout le monde finisse par se sentir observé. Le silence tomba en quelques secondes avant que les premières rafales de disloque les volets et les murs, les balles pleuvaient au travers de la pièce, les meubles explosaient en morceaux, les portes tombaient en lambeau et les corps se déformaient et se déchiraient comme de vulgaires fruits pourris. Les corps s’amassaient autour de lui, certains s’effondrant à ses pieds, les autres s’écroulant littéralement sur lui. L’homme de Pierre blessé lui aussi se hissa tant bien que mal jusqu’à la sortie alors que les trois dernière secondes sonnaient de plus en plus fort dans sa tête.


    Quatrième résurgence : Cimetière de la Villette
    Se sachant repérée, la Gargouille viendra à découvert et commencera la conversation en suggérant d'entasser les corps dans une zone de terre battue défrichée pour qu'on puisse voir si quoi que ça soit essaie d'en réchapper, et leur mettre le feu avant d'enterrer quoi que ça soit. Digger, fera volontiers connaissance avec le morceau de Granite et sera disposé à collaborer. Entassant les corps comme des fagots de pailles, le vieux commencera un récit étrange semblant venir d’un autre temps et dont les sonorités de certaines phrases semblaient résonner dans la tête de la Gargouille un peu comme une sorte de mélodie sinistre. L’homme de Pierre suivait le récit du vieux clochard sans même comprendre le sens de certains mots, leurs sonorités ou leurs définitions lui échappant totalement. Pire encore, par moment on aurait simplement dit que le vieil homme parlait dans une langue étrangère et méconnue de la Gargouille. Mais à mesure que l’homme parlait, ses yeux devenaient brillants comme de l’argent pâle ou plutôt du mercure. Un frisson étrange traversait le squelette minéral de la Gargouille qui entendait une sorte de mélodie étrange et macabre comme si elle venait de Yarnaham tout entière. Tout en mettant le feu aux corps, il pouvait voir des images danser dans les flammes aux grès du récit de Gravedigger. Le refuge se faisait dévaster par des tirs meurtriers, il se voyait en train de se faufiler parmi les ombres, tomber sous les tirs, disparaitre dans les flammes d’une explosion...
    Sans comprendre réellement son geste, Rocky se retourna comme pour trouver un reflet lointain de lui-même. Une détonation peut-être ? … Mais rien d’autre que le froid et  le silence.



    Cinquième résurgence : Refuge du Passage de la Sorbonne
    Il jettera un dernier regard vers le mur avant de se déplacer rapidement vers la sortie. Le pouvoir Caméléïforme de la gargouille avait réussis de justesse à duper le Garde puisque l’effet tomba quelques secondes après qu’il se soit retourné. Rocky arracha la serrure à pleines mains mais avant que les premiers ne commencent à sortir de la pièce, la Gargouille envoya son poing calmer l’ardeur du médecin qui hurlais à gorge déployé à en réveiller les morts. De quoi mettre un terme rapide à la bousculade générale. Le Héro de pierre essayait du mieux possible de filtrer les individus potentiellement sains des autres, mais après ce qu’il avait vu, difficile de savoir qui était malade et qui ne l’étais pas, il ne savait plus lui-même s’il était totalement sain d’esprit. Tous avaient des traces de sang noir sur eux, lui-même en avais sur les mains – enfin il croit il ne sait plus. Il faut faire vite. Plus vite, sinon il sera trop tard. C’est à cet instant que Rocky nota une sorte de vibration électrostatique traverser la pièce. Immédiatement la vision du Garde Noire attrapant son casque lui traversa l’esprit, il comprit que la Police Secrète était certainement en train de scanner le refuge pour s’assurer  que rien ne leurs avaient échappé. Il n’en fallut pas d’avantage pour que la Gargouille relâche sa surveillance sur la masse d’infecté avéré du font de la pièce, qui s’empressèrent de fuir vers la porte d’entrée. Immédiatement des cris et des rafales se firent entendre et il ne fallut pas longtemps pour que les tirs se dirigent vers la pièce centrale du refuge en lui-même. La gargouille eu tout juste le temps de s’enfoncer au travers du plâtre et du bois des murs déchiquetés avec les quelques derniers rescapés avant de s’enfoncer avec eux vers les égouts les plus proches, laissant les trois derniers ‘’bip’’ de la bombe sonner derrières eux. Là encore, le dernier regard qu'il porte en arrière lui ramène une silhouette féminine apparemment rousse qui porte le sceau d'asservissement qui le lie à la volonté de celui ou celle qui l'emploi.







    La Nuit de la Saint-Barthélemy


    Roulant le liquide poisseux au fond de son gosier comme roule le sol sous ses pieds, le vieux clochard grattait son cul en laissant se balancer une bouteille de scotch au bout de son bras ballant, chantant à tue-tête les paroles massacrées d’un titre méconnu du monde, Requiem pour un Con de Gainsbourg.
    La pisse de Digger remplissais le font de la bouteille comme la pluie coulais sur les toits de la ville pauvre. Le verre se remplissant d’une écume amère et mélangée comme moussais le foutre sur les corps des putes abusées et violée par la masse graisseuse de la Bête révolutionnaire affamée. PHOUR’UN CON ! Le mélange déborde et Digger lâche un grognement pour ses chaussures assaisonné d’un bon gros molar qu’il alla chercher bien derrière, là où ça colle. La pluie portait une odeur de cendre et avais une couleur rouille que la plupart n’avais même pas remarqué. Ici sur un banc de Chatelet-Les Halles il s’assoie et fixe la gare déserte. Les papiers gras amenés par le vent, les journaux détrempés en train de fondre sur les étals. Au loin, un craquement sourd et des cris qui s’élèvent. Le vieux chasseur ouvre sa tabatière et compte rapidement le contenu… Trente-sept, trente-huit, tr’-neuf, … trente-neuf.
    Exactement trente-neuf mégots séché de la même taille et de la même couleur et forme. Le fossoyeur sais aussi, qu’ils contiennent tous exactement la même quantité de tabac au brin prêt et que les feuilles sont semblables à l’alignement des fibres prêts. Un rire sarcastique lui étrangle la gorge, puis il remue sa tabatière avant d’un tirer un mégot au hasard comme un prêtre tirerais sa queue de son froc pour enculer le gamin qui se cache au fond de la chorale. Le silence le gagne enfin, un peu comme un refuge, une douce compagne – aussi ironique que cela puisse paraitre, un peu comme ces moments passés avec la vieille pourrissante. Digger prend une profonde inspiration et tire sur sa clope comme l’ogresse Bourgeoise de l’île de la cité qui avale et aspire avec allégresse par le fion le sexe trop moue d’un amant déjà trop vidé. D’autres craquements sourds le tirent de son délire masturbatoire – sur les quais, les Crèves la Faim ont fabriqué d’énormes tours de bois à partir de tout ce qu’ils ont trouvé sur leurs passages. Arrivée à une hauteur d’environ cinquante mètres, ils firent basculer l’édifice qui alla s’écraser en face contre l’autre partie du pont à bascule, créant ainsi un passage entre les deux morceaux séparé et une brèche vers la cité où les mousquets et les canons les attendaient.
    Digger eu un sourire triste, il tira une dernière fois sur ce qui restait de son mégot avant de le lancer vers les rails suite à quoi il relèvera de sa main gauche son Colt vers sa tempe. Le mégot ne touchera jamais le sol.





    La crasse flottait littéralement dans les airs et la misère coulaient le long des murs empreints d’une sueur froide. Le vieille homme crachat une lampé de vieux malt contre la maçonnerie de la boulangerie. L’homme fit un sourire indéchiffrable avant de venir lécher le papier de sa cigarette à rouler. Il enfourna à nouveau le paquet de tabac dans sa besace avant de gratter une allumette contre la paroi sur laquelle le reste de whisky s’enflamma presque instantanément. Douglas McFinley se gratta une couille en portant la cigarette à sa bouche. ‘’Chienne de vie ! Ca va encore pisser toute la journée et la vieille va encore me casser les oreilles avec son arthrite.’’
    Une gosse des rues mal fagoté passe devant lui, Finley la suis des yeux une instant comme s’il avait eu une impression de déjà-vu … puis un large sourire moqueur traversa son visage, suivis d’un pet tout aussi moqueur pour le milicien qui passa à côté de lui.



    Les ombres, telles une valse macabre roulaient avec une déférence sinistre sur Le Marais alors que la ronde des Miliciens donnait tel un fouet levant la pâte, du mouvement à l’épaisse mélasse humaine qui se pressait dans les rues. Les mécontentements avaient fini par se rassasier et déjà on ne savait plus vraiment pourquoi on était en train de crier.
    Les Lambs étaient balayées par les vents et la pluie cette nuit-là, bave sinistre d’une bête porteuse d’une odeur étrange qui semblait s’être incrustée au plus profond de la pierre de la vieille Gargouille.
    Pour LUI, qui observais immobile ces rues depuis des siècles déjà, c’était différent cette foi. Il se souvenait de quelques bribes... quelque chose était resté.







    Le vieux Schnok se laisse tomber sur le tabouret du bar tout en tirant sur sa clope, jetant un coup d’œil furtif vers son voisin aplatis sur le comptoir. Finley lui tire la feuille de chou sur laquelle il était en train de baver pour lire les gros titres : Émeutes sous contrôles dans le Marais, Nouvelle épidémie de grippe éclate sur les berges de la Tamise. Starrick Ind. Réagit en proposant à des prix modiques son nouveau remède, le Sirop Starrick.
    Le vieux se marre tout seul, ‘’Le jour du requiem ça sera toi qui sera comme un Con Crawford Galahad Starrick !’’.

    La porte du bar s’ouvre laissant entrer d’autre clients et le vent glacial du dehors traverse les reins du vieux. Aboyant après les coupables, le fossoyeur est attiré par l’odeur chaude d’une tasse de café à peine entamée, vraisemblablement abandonnée par son voisin qui ne semble pas avoir suffisamment décuvé pour en profiter. ‘’Eh ben si t’en veux pas, j’me sers l’ami’’ …
    A peine eu t’il avalé la première gorgé de ce qui était sans aucune comparaison possible le meilleur café qu’il ait gouté de toute son existence, que le chasseur recracha le reste par-dessus le comptoir. Digger se releva pris d’une panique soudaine, regarda autour de lui passant d’un visage à l’autre en renversant les tabourets les uns après les autres sur son passage tout en se ruant vers la sortie.


    Il enfonce la porte de bois qui lui semble dix fois plus lourd et plus difficile à ouvrir qu’a son arrivé, il bouscule ou pense bousculer ce qui n’est déjà plus qu’une ombre. Il arrive dehors.

    Plus âmes qui vives. Plus un bruit, les gouttes de pluies tournoient sur elles mêmes mais ne tombent pas. Le chasseur n’attend pas, il court – Mais une main l’empoigne le stop net dans sa course et le retourne à terre. La flaque sur laquelle son corps s’écrase, explose comme le refuge du 35bis Passage de la Sorbonne. Ses muscles se tétanisent alors que la boue éclate et craque sous ses reins comme du bois, son esprit est encore accroché à la main comme un fantôme alors que son corps s’enfonce dans le sol qui explose comme un mur – un mur que le corps traverse en déchirant le plâtre et les lattes de bois. A la manière d’une sortie astrale, il peut voir son propre corps se faire déformer par l’impact avec un vieux bureau avant de s’étaler comme une pâte molle sur le mur d’en face.
    Tout à coup renvoyé jusqu’à lui-même, le vieux Schnok debout sur le mur, parallèle au sol, tire son fusil et le pointe dans la direction de son agresseur.
    En face, une main se lève et bien que la gâchette soit pressée avec une répétition frénétique il ne se passe rien. Finley multiplie les tentatives puis fini par baisser le bras. Du canon, des dizaines de cartouches tombent au sol sans aucune inertie résiduelle.



    Le vieux : ‘’Faites chier bordel ! Comment vous m’avez retrouvé !?’’
    Liam : ‘’Nous ne perdons pas les gens Douglas’’
    Le vieux : ‘’Ahh ? Merde … La vieille m’a encore mentis alors ! … Et que puis-je … (clairement hésitant) pour votre Majest’ …’’
    Liam : ‘’La retraite est terminée.’’
    Le vieux Finley s’arrête un instant partagé entre différents sentiments. Il déglutit en retenant proprement ses sarcasmes.

    Liam : ‘’Tu peux avertir ceux que ça peut intéresser ... et les autres aussi.’’
    Le vieux : ‘’…. Euh ouai !? Et je les préviens de quoi ?’’

    Plus de réponse, le frère de l’Aiguilleur a disparu et lui n’a jamais quitté son tabouret – dans sa bouche une odeur de café chaud réveille ses sens et chasse l’alcoolémie. Le vieux Digger regarde la tasse et la renverse sur le sol …
    Après une moue qu’il grave de longues secondes sur son visage, il lâche enfin
    ‘’Tavernier ! Une chope de ton meilleur liquide à déboucher les chiottes et c’est pas une blague ! (il jette une pièce d’or sur le comptoir) … j’ai besoin de me rincer la gorge.’’
    Le vieux chasseur reste à fixer la flaque de café au sol pendant quelque instant avant de prendre une profonde inspiration en cherchant sa tabatière.
    Le vieux : ‘’Ouai !! Ça risque d’être un beau bordel mon Con !’’
    Puis il relève la tête comme pour fixer la couverture nuageuse au travers de la bâtisse ...
    Le vieux : ‘’Un putain de gros bordel !!’’


    Vos retours - Hypothèses et autres conjectures et réactions sont fortement encouragées.
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    Message par Lior Jeu 16 Juin - 17:42

    Nous sommes tous de légumineux rouages dans la Grande Machine, le métaphorique et métaphysique Engrenage qui aiguille chacune de nos voies et condamne chacune de issues au mépris de nos choix et de nos possibles. Cette Existence est un Labyrinthe - comme ces jeux où les blocs - les scènes, les moments, les possibilités, autant de passages ; les échecs, autant de murs - doivent être déplacées pour reconstruire un motif, mais avec des forces qui s'opposent et déplacent chacune leurs blocs tour à tour à des fins et des dessins connus d'elles seules. Encore et encore, cette histoire est moulinée dans la broyeuse, les âmes expurgées de toute forme de divergence jusqu'à la résurgence de la seule chose qui soit réellement parfaite : le Rien.

    Peut-être qu'un grain de sable est venu enrayer la Grande Machine, l'obligeant à patiner, à recommencer et ressayer sans parvenir exactement à moudre son perturbateur ? Peut-être une âme essaie-t-elle de remonter à contre-courant ? Peut-être que deux futurs - deux Rêves - s'affrontent pour déterminer lequel s'imposera à la Réalité.

    Ou peut-être que c'est Cassandra, ou Yeûl, qui ont des visions.

    Ou peut-être que la matrice a eu un bug.

    Ou que les Fal° font une séance bricolo-pliage multi-réalitaire pour déconner un peu - on dirait que c'est terriblement important, mais en réalité, ils sont juste en train de coller les réflecteurs sur la boule à facette pour la soirée disco de vendredi.


    Allez savoir.



    Plus sérieusement, je ne sais pas. Pour Monseigneur Parpaing, ces choses étranges sont le signe d'un phénomène ou d'une intervention - s'il continue de faire son possible pour aider à sauver des vies, identifier le phénomène, l'origine de l'intervention ainsi que la femme aux cheveux roux sont de nouvelles priorités. Selon ce qu'il découvre, s'il découvre quoi que ça soit, il avisera entre aider ou essayer de l'arrêter.



    Tout ce que je sais, c'est que l'idée que le sperme puisse faire de la mousse est passablement répugnante. Je n'ai plus très faim, maintenant.


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    Message par Old_Lantern Mar 21 Juin - 12:46

    Eh ben putain mon con, je sais pas ce que j'ai foutu dans mes pétard mais ça vaut le détours. En revanche si l'autre tâche me refile encore un putain de café je me met a violer des petits enfant ! Ça se fait pas mec franchement, y a que la gnôle qui permet de lessiver les idée à la con et de garder l'esprit clair !


    Plus sérieusement, pendant ce temps là, sur Terre : DROOOOOGUUUUEEEEE !!!!!!!!!!


    Ou comme dans la chanson, j'ai l'impression d'une boule de flipper, qui parcours inlassablement la piste au grès des différents choc empruntant des trajet tantôt similaire, tantôt différent jusqu’à finalement retombé dans les tréfonds de la machine.


    . _______________________________
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    - Piliers Connu : Zurvan Salomon Andromalius Talon (ZSAT), Lisa et Anna Hopkins (Ambriel), Joshua, D'Jayline Vakaryan, Lazarus Croft, Jillian Lordvencard Saintecroix.
    - Clef de Voute : Ophaelya

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